Certains minéraux argileux présents dans les sols peuvent varier de volume en fonction de la teneur en eau des terrains. Ils se « rétractent » lors des périodes de sécheresse (phénomène de « retrait ») et gonflent lorsqu’ils sont à nouveau hydratés (phénomène de « gonflement »). Ces mouvements sont lents, mais ils peuvent atteindre une amplitude assez importante pour endommager les bâtiments localisés sur ces terrains.
La variation de leur teneur en eau peut être la conséquence d’une situation météorologique inhabituelle (sécheresse ou fortes pluies), d’une fluctuation du niveau des nappes d’eau souterraines, ou encore de modifications hydrologiques dues à l’intervention humaine. Des arbres situés à proximité de bâtiments peuvent aggraver le retrait des argiles par le prélèvement d’eau de leur système racinaire.
Les dégâts occasionnés par ce type de mouvement de terrain sont indemnisables au titre des catastrophes naturelles. (source developpement-durable.gouv)
Aléa retrait-gonflement des argiles