La Gare SNCF Conflans-Jarny, plus de 150 ans
La naissance de la gare et de son quartier
Les 1ers coups de pioche sont donnés en 1862.
Avec l’inauguration de la ligne ferroviaire Reims-Metz en 1873, Jarny s’ouvre sur la région et se dote d’une gare qui, en plus de donner naissance à un quartier atypique, va devenir un nœud ferroviaire de première importance.
Cette gare est implantée sur le territoire de Jarny et les installations techniques sur celui de Conflans…voilà le secret de son nom.
Inaugurée en 1873, la première gare de Jarny, implantée à mi-chemin entre les centres de Jarny et Conflans à cette époque, n’est qu’un édifice modeste, presque planté au milieu des champs. Elle est composée d’un bâtiment central à un étage surmonté d’un fronton percé d’un œil-de-bœuf.
De part et d’autre de cette bâtisse s’alignent deux pavillons, servant principalement à l’accueil des voyageurs. Deux quais (que les documents de l’époque appellent « trottoirs de voyageurs »), un réservoir d’eau, deux grues hydrauliques et une fosse à piquer le feu complètent les infrastructures.
Bien que de petite dimension, la gare attire pourtant déjà de nombreux voyageurs.
En 1870, avec l’Annexion, la frontière est à une dizaine de kilomètres et Jarny devient une position stratégique.
Avec l’ouverture, en 1877, de la ligne Longwy-Nancy puis de la ligne Jarny-Briey deux ans plus tard, la gare se retrouve vite au centre d’une véritable étoile ferroviaire. Les voyageurs depuis Jarny peuvent se rendre désormais à Verdun, à Metz, à Longwy, à Nancy et à Briey.
La gare et son quartier se transforment : 3 quais supplémentaires, un nouveau réservoir, des nouveaux bâtiments pour les voyageurs, dont le buffet de la gare construit en 1881.
A partir des années 1890, une série d’hôtels, de cafés et d’établissements publics voient le jour en face de cette gare. L’activité économique et commerciale devient tout aussi importante. Des établissements industriels sont aussi créés : la sucrerie, la brasserie. Un cœur économique bat autour de cette gare pour de nombreuses années.
La gare devient le point de départ d’un nouveau quartier devenu emblématique de la Ville et de la vie jarnysienne : c’est la création de la cité des chemins de fer au « lieu-dit Le Breuil » puis rue de Tribieux du Haut sureau et de l’Épine ; puis de son école rue Jules Ferry.
La nouvelle gare au cœur des conflits
La gare est reconstruite et agrandie en 1912 : elle devient monumentale avec ses guichets, ses salles d’attentes, son nouveau buffet, son souterrain, etc.
La gare de Jarny est, pendant la première guerre mondiale, un site stratégique où transitent des tonnes de matériel militaire allemand notamment pour alimenter le front. De ce fait, le quartier de la gare subit entre 1914 et 1918 une série de bombardements violents.
Avec la reconstruction, d’importants travaux viennent renforcer le site et le développement économique reprend sur le quartier… malheureusement vite stoppé par la Seconde Guerre Mondiale. La gare redevient un lieu stratégique au cœur du conflit et une forme de résistance se met en place.
L’effervescence et la crise
À partir de 1950, la gare et son quartier sont en effervescence avec la forte activité du bassin minier, l’ouverture du centre commercial « Économat », de la cantine des agents SNCF, du centre de formation….
L’activité de la gare subit la crise minière et sidérurgique dès le milieu des années 60 et le nombre de salariés, sur le site, passe de 1 450 à 450 entre 1963 et 1993. Le site devient un pôle syndicale actif avec grèves et actions sociales.
Pour autant, depuis les années 90 la gare revoit d’importants travaux de modernisation : façade, parvis, triage, nouveau poste de relais, aiguillages… En 2017, la SNCF rénove les deux quais et le souterrain.
En 2007, elle devient un pôle d’échange multimodale renforcée en 2023 par le schéma cyclable de la Ville. Le quartier devient une des priorités de la Ville et la municipalité a un projet ambitieux pour lui. De équipements publics sont créés dès 2023 comme le centre de santé communal ou encore la réhabilitation des logements.
Aujourd’hui la Gare est toujours en activité et accueille près de 160 000 voyageurs par an, un chiffre avec une croissance exponentielle.
Les mines
La découverte de minerai et l’exploitation de deux mines de fer, celle de Jarny et celle de Droitaumont, ont amené beaucoup de main d’œuvre dans la ville dont le nombre d’habitants a largement augmenté.
Les gisements de minerai de fer (« la minette ») ont été découverts au début du XXème siècle. Des cités ouvrières ont vite été bâties à Droitaumont et Moulinelle. La mine de Jarny a été la première à ouvrir en 1908. La mine de Droitaumont a vu le jour en 1911.
Elles pouvaient s’enorgueillir d’extraire le minerai le plus riche de Lorraine avec une teneur en fer de 40%. Ces deux mines produisaient jusqu’à 300 000 tonnes de minerai de fer par an.
La mine de Jarny a fermé en 1983 et celle de Droitaumont en 1986.
Depuis 2003, des habitants du quartier de Droitaumont, pour la plupart des anciens mineurs, entretiennent la mémoire de ce passé. Ils ont bénévolement défriché puis aménagé le carreau de mine du quartier (aire de jeux, sentiers, coin pêche…) avec le soutien très engagé de la ville.
Elle a en effet transformé l’ancien carreau de mine en un équipement culturel et préserve sur le site la mémoire des mineurs. Chaque année le site accueille depuis 2021, une exposition dans le cadre de la Sainte Barbe des mineurs mettant en valeur le patrimoine et la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui ont forgé l’histoire de notre Ville.
Église Saint-Maximin – XIIIème siècle
L’église Saint- Maximin est une des plus intéressantes et des plus curieuses de notre région, on l’appelait même « la petite cathédrale ».
Datant du XIIIème siècle, elle est le type même de monument de style ogival.
Au cours des siècles, elle a été ravagée par plusieurs incendies et reconstruite à chaque fois enrichissant ainsi ce patrimoine.
Classée à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISHS) depuis 1982, elle a été rénovée en 2005 par la Municipalité.
Ses particularités :
La tour élégante et reconnaissable supporte le clocher et s’élève à trois mètres du chœur de l’église, dont elle est séparée par la sacristie. Elle est, à peu près, carrée et massive, mais elle perd de sa lourdeur par son élévation qui est de 22,45 m. Elle est percée de trois meurtrières, régulièrement espacées, correspondant très probablement aux trois étages du bâtiment.
La voûte du bâtiment est portée par six colonnes montées en pierre de cinq mètres de hauteur, soutenant les arceaux de la voûte en ogive. Les fenêtres sont également de style ogival tandis que les vitraux datent de 1884, époque à laquelle cette église a reçu de nouvelles décorations dues à la générosité de Madame de Redon, de Moncel, mais au prix d’une tribune à part pour sa famille. Un de ses vitraux témoigne de la prise d’otages de Jarnysiens en août 1914 qui ont ensuite été fusillés par les Allemands : dont le Maire, le curé et près de 40 hommes de la communauté italienne.
L’unique porte du monument est carrée et n’a qu’une ouverture. A l’avant de cette porte a été construit un porche, « le tambour ».
Les murs ont une épaisseur de 1,45 m à la base et 0,65 m à la partie supérieure.
Cette église était autrefois entourée d’une espèce de fort, dans l’enceinte duquel plusieurs habitants avaient adossé leurs masures, n’ayant qu’une seule porte commune à l’entrée du fort et à celle de l’église.
En 1835, on a découvert un souterrain par lequel on pouvait pénétrer dans l’intérieur de l’église, derrière l’autel collatéral de droite. « Les anciens de Jarny prétendent que ce souterrain conduisait au château de Conflans en passant sous la rivière de l’Yron. »
Château de Moncel
Cet ancien château du XIIème siècle avec pont-levis et fossés est devenu au XIXème siècle une grande maison de maître quadrangulaire, avec toit en ardoise à 4 pans, à la « Lorraine ». Vers 1905, il a été agrandi par les ailes et transformé en une élégante demeure par la Famille de Redon.
Pendant la 1ère guerre mondiale, il est occupé par les Allemands qui en font leur état-major. L’empereur Guillaume II y séjourne lui-même.
Puis il devient la résidence des différents directeurs et ingénieurs de la mine de Droitaumont.
Situés à l’écart des zones urbanisées, le château de Moncel et son parc sont la propriété de la Ville de Jarny depuis 1980. Ce domaine présente à la fois un patrimoine architectural et naturel remarquables. Le parc est classé “Jardin de France” et il est un refuge pour la biodiversité et la protection des oiseaux. De nombreuses espèces animales présentes dans le parc du Domaine sont remarquables et /ou menacées. Le château présente quant à lui un caractère patrimonial indéniable tant extérieurement qu’intérieurement.
Aujourd’hui un ambitieux projet de réhabilitation et de redynamisation de l’ensemble du Domaine a débuté.
Le parc et ses équipements sont accessibles tout au long de l’année : parcours de santé, terrain de street-work, plaine de jeux, espace de pique-nique, etc…
Vidéo : « Moncel, toute une histoire » racontée par Pierre GOSSOT ( garant de la Mémoire locale)

Ecoles et établissements scolaires de Jarny
Les écoles primaires
Le patrimoine scolaire de notre ville est important et s’est constitué progressivement depuis 1856. Il est aujourd’hui à la hauteur de notre ambition éducative pour notre jeunesse.
En 2022/2023, la ville renforce l’identité des écoles et installe des panneaux rappelant leurs histoires et la personnalité qui lui a donné son nom :
École Maternelle Yvonne IMBERT
Un nom : Yvonne IMBERT
Yvonne Imbert a été Inspectrice Départementale des Écoles Maternelles de Meurthe-et-Moselle. L’école maternelle porte son nom à titre d’hommage public rendu par la Municipalité en 1969.
Une Histoire
A la demande de l’Académie, le Conseil du 23 mai 1961 décide la création d’une école maternelle, annexe de l’école Saint-Exupéry. Sa dénomination a lieu le 21 février 1969 et son inauguration par le Maire de Jarny, Gilbert Schwartz, se déroule en novembre 1969.
Groupe scolaire Jules FERRY
Des noms
JULES FERRY est né le 5 avril 1832 à Saint-Dié-lès-Vosges (88 Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris. Homme d’État français, opposant à Napoléon III il devient, après la chute de celui-ci en 1870, membre du gouvernement provisoire et maire de Paris. Il est le promoteur de l’école publique laïque, gratuite et obligatoire.
Danielle CASANOVA est née Vincentella PERINI le 9 janvier 1909 à Ajaccio en Corse. Danielle CASANOVA est morte le 9 mai 1943 en déportation à Auschwitz. C’est une militante communiste et résistante française. Chirurgienne dentiste, elle participe à partir d’octobre 1940 à la mise en place des comités féminins en région parisienne et dans la zone occupée. Elle est arrêtée par la police française le 15 février 1942.
Une Histoire
Le 4 novembre 1925 débute la construction de l’école élémentaire du quartier Gare qui prend le nom de Jules FERRY à l’occasion d’une cérémonie inaugurale le 30 novembre 1926. Le 30 mars 1965, le Conseil municipal décide la création de la première école maternelle à Jarny-Gare. Dans la continuité, la construction d’autres écoles maternelles est validée en 1967. Les classes enfantines de la Ville sont transformées en classes des écoles maternelles pour la rentrée de septembre 1968. Le nom de Danielle CASANOVA et donné à l’école maternelle du quartier Gare, inaugurée officiellement le 4 mai 1975. Le 6 juin 2014, le directeur académique arrête la fusion de l’école maternelle Danielle CASANOVA et de l’école élémentaire Jules FERRY.
Écoles LANGEVIN-WALLON
Des noms
Paul LAGEVIN est né à Paris le 23 janvier 1872 et y est mort le 19 décembre 1946. Il est physicien, philosophe des sciences et pédagogue français. Membre du Parti Communiste Français.
Henri WALLON est né le 15 juin 1879 à Paris où il meurt le 1er décembre 1962. Il est psychologue, médecin et homme politique français. Son nom est associé au plan Langevin-Wallon, projet de réforme du système éducatif français (1947), élaboré à la Libération conformément au programme de gouvernement du Conseil National de la Résistance (CNR). Membre du Parti Communiste Français.
Une Histoire
Le 18 octobre 1968, le Conseil municipal décide la création des écoles Langevin-Wallon, maternelle et élémentaire, suite à la transformation en 1967 de l’école Alfred MÉZIÈRE en Collège d’Enseignement Secondaire. Notons que cette école élémentaire a été la première école construite à Jarny en 1912 et 1914, officiellement baptisée Alfred MÉZIÈRE lors d’une cérémonie inaugurale le 30 novembre 1926.
Les écoles Langevin-Wallon sont inaugurée le 25 octobre 1970 par le Député-Maire Gilbert SCWARTZ.
Groupe scolaire Marcel PAGNOL
Un nom : Marcel PAGNOL
Né le 25 février 1895 à Aubagne (Bouches du Rhône) et mort à Paris le 18 avril 1974. Écrivain dramaturge, cinéaste et producteur français, il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en mars 1929. Il fonde à Marseille, en 1934, sa propre société de production et ses studios de cinéma et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de l’époque. En 1946, il est élu à l’Académie française.
Une Histoire
Le 27 août 1951, le Conseil municipal examine la demande de la mine de Jarny relative à la construction d’écoles dans les cités de Moulinelle. La mine de Jarny fournirait gratuitement le terrain nécessaire pour la construction. Pour des raisons financières, le Conseil municipal remet à plus tard l’étude du projet. Le 22 janvier 1954, le Conseil vote la création dans le quartier d’une école élémentaire dont la construction débutera le 30 janvier 1954, complétée par l’école maternelle en 1956.
Le groupe scolaire sera baptisé Marcel PAGNOL le 30 mars 1965.
Groupe scolaire Pablo PICASSO
Des noms
Pablo PICASSO est né à Malaga en Espagne le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973 à Mougins dans les Alpes Maritimes. Peintre, dessinateur et sculpteur espagnol, il a passé l’essentiel de sa vie en France. Il est l’un des plus importants artistes de XXème siècle
Irène JOLIOT-CURIE est née le 12 septembre 1897 à Paris où elle est décédée me 17 mars 1956. Chimiste, physicienne et femme politique française, elle est la fille de Pierre et Marie CURIE. Elle obtient le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle avec son époux, Frédéric JOLIOT-CURIE. Elle est une des trois première femme membre d’un gouvernement français en devenait sous-secrétaire d’État à la recherche scientifique sous le Front Populaire en 1936.
Une Histoire
En 1914, un groupe scolaire construit par la Société Schneider, remplace une école aménagée dans une maison de la rue C (actuelle rue Gabriel Péri) à Droitaumont. Le 4 juillet 1932, la direction minière décide de remettre ses écoles privées aux services publics d’enseignement et de louer à la commune les locaux scolaires.
En 1973, la Ville de Jarny achète les bâtiments à l’entreprise minière.
Le 2 janvier 1976, l’école maternelle est dénommée Irène JOLIOT-CURIE et l’école élémentaire Pablo PICASSO.
Le Député-Maire Gilbert SCHWARTZ inaugurera les deux écoles le 9 mai 1976. Le 6 juin 2014, le directeur académique arrête la fusion des deux écoles.
École élémentaire Antoine DE SAINT-EXUPÉRY
Un nom : Antoine DE SAINT-EXUPÉRY
Né le 29 juin 1900 à Lyon (Rhône) et disparu en vol le 31 juillet 1944 en mer, au large de Marseille (Bouches du Rhône), déclaré mort pour la France.
Écrivain, poète, aviateur et reporter français, il écrit « La Petit Prince » pendant la guerre. Le livre est publié avec ses propres aquarelles. Ce conte plein de charme et d’humanité devient très vite un immense succès Mondial.
Une Histoire
Le 17 avril 1959, le Conseil municipal approuve le programme de construction d’un groupe scolaire dans le quartier des Lotissements, projet correspondant à un besoin fondamental avec le développement de la ville. L’école élémentaire est construite en 1963-1964 et prend le nom de SAINT-ÉXUPERY le 12 février 1965. Elle ne sera jamais inaugurée officiellement mais elle fêtera ses 20 ans (en 1984), ses 30 ans (en 1994) et ses 50 ans (en 2014)
Les établissements secondaires
Vous retrouverez toute l’histoire de ces établissements dans un numéro de Jarny Patrimoine. Il traite de l’histoire singulière de tous les établissements scolaires de Jarny et plus particulièrement :
- D’Alfred Mézières, de 1858 à aujourd’hui.
- Du Lycée Jean ZAY
Le 2 décembre 1966, le lycée de Jarny était officiellement inauguré. Cet établissement a vu le jour à une période durant laquelle la commune connaissait un important développement urbain et où les terres agricoles laissaient peu à peu la place aux lotissements, quartier dans lequel a été construit le lycée.
En un demi-siècle, celui-ci a vu passer entre ses murs de nombreuses générations d’hommes et de femmes, qu’ils aient été élèves, professeurs, proviseurs, surveillants, agents techniques ou administratifs.
Totalement rénové, le lycée Jean Zay propose une offre de formation de qualité, variée et innovante. Véritable atout pour le Jarnisy, il contribue à son attractivité et à son rayonnement.
Patrimoine sportif
Jarny est une ville sportive et de très longue date. Elle bénéficie d’autant d’équipements sportifs qu’une commune de 20 000 habitants.
Ce dynamisme, nous le devons à l’implication de la Ville de Jarny mais également à l’engagement, à ses côtés, du monde associatif (bénévoles, entraîneurs, encadrants, dirigeants). Ensemble, Ville et associations sont au service du lien social et des jarnysiens. Cet élan donne une âme au sport jarnysien depuis plusieurs décennies.
Grâce à tous, le sport est un outil de cohésion, d’intégration, d’insertion, de santé et de bien-être.
Notre patrimoine sportif est riche et varié :
Stade municipal
Depuis 1921, la salle de gymnastique et le stade Génot, inauguré en 1933, ne cessent d’être modernisés. Les dernières nouveautés sont le nouveau terrain synthétique et son éclairage LED, des travaux réalisés entre 2022 et 2023.
Pourquoi ce nom ?
Le stade Henri Genot porte son nom en hommage au maire de Jarny (de 1912 à 1914), fusillé par les Allemands à Jarny le 26 août 1914.
Stade Gnemmi
Inauguré en 1966, le stade Gnemmi comprend un terrain, des équipements pour l’athlétisme et une tribune.
Pourquoi ce nom ?
Hugo et Gino Gnemmi sont deux frères inscrits sur le monument des déportés à Jarny. Ils ont été déportés dans le train Metz-Trèves du 1er mai 1942. Gino Gnemmi est mort le 31 mai 1945.
Salle Maurice BAQUET
Inaugurée en 1798, la salle Maurice Baquet est un gymnase de type C avec vestiaires et douches. Elle comporte 3 salles : polyvalente, gymnastique et Judo et est située à proximité du collège Aragon, qui en bénéficie. En 2023/2024 sa capacité devient insuffisante pour répondre aux besoins liés au développement des sections de l’USJ, la Ville porte donc un nouveau projet de création d’équipement sportif et de rénovation du Dojo.
Pourquoi ce nom ?
Maurice BAQUET, né le 10 mars 1897 à Pont-l’Evêque et mort le 4 juillet 1965, aura consacré sa vie entière au sport. Successivement entraîneur de sport, professeur d’éducation physique en lycée, au cours supérieur d’éducation physique, à l’école normale d’éducation physique puis à l’institut national du sport.
Salle René ROUSSEAU
La Salle René Rousseau est modernisée et prend sa forme actuelle en 1980. Elle est dédiée à la pratique du tennis de table.
Pourquoi ce nom ?
René Rousseau est né le 21 août 1906 à Paris. Il est employé aux écritures, employé municipal, militant communiste et adjoint au maire de Bagneux (Seine, Hauts-de-Seine). Mobilisé le 2 septembre 1939, il est fait prisonnier et ne revient d’Allemagne qu’en mai 1945.
Salle Auguste DELAUNE
Depuis 1981, la salle Auguste Delaune est une halle des sports située entre les deux stades et à proximité du collège Alfred MEZIERES.
Pourquoi ce nom ?
Auguste DELAUNE est né le 26 septembre 1908 à Graville- Sainte-Honorine. Il est secrétaire général de la Fédération sportive et gymnique du travail. Membre du Parti communiste français, dirigeant régional clandestin en Normandie- Bretagne, il est arrêté pour acte de résistance et interné au camp d’Aincourt. Évadé, il est repris en 1943 par la police française et torturé à mort par la police allemande. Il meurt le 12 septembre 1943 à l’âge de 34 ans. Cité à l’ordre de la Nation, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume en mai 1947.
Courts de Tennis Renée URBANIAK
Situés rue Victor Hugo depuis 1988, les courts de tennis sont composés de trois terrains en terre battue et de deux courts couverts, aménagés dans les années 1980 sur un ancien site de la SNCF. Le site a bénéficié de travaux de rénovation importants menés par la Ville.
Pourquoi ce nom ?
Les courts ont été baptisés en juillet 2019, après d’importants travaux de rénovation du site par la municipalité, en hommage à Renée Urbaniak, présidente de la section Tennis de l’USJ pendant de nombreuses années.
Le boulodrome et la fresque historique
Le boulodrome actuel a une longue histoire de près de 90 ans.
La section pétanque de l’Union Sportive du Jarnisy ou USJ y a fêté ses 60 ans en 2023. A cette occasion, une fresque historique a été créée sur le bâtiment du club, avec des jeunes du service jeunesse de la ville. Cette fresque raconte l’histoire de ce gymnase et c’est à l’artiste aubouésien Boris Bobz qu’a été confié le soin de le mettre en images.
Ce gymnase, construit en 1936, est le lieu couvert et dédié à la pratique du sport le plus ancien de Jarny. Sur le mur du gymnase, se trouvent trois tableaux représentant chacun une période de l’édifice.
- La première évoque les années 30 à 60. À cette époque, on y pratiquait principalement la gym. Aussi, sur le croquis couleur sépia, on voit un homme entretenir sa musculature. Tout à côté, un socle avec les initiales de l’Amicale des Gymnastes Laïques, ancêtre de l’USJ.
- Le second tableau retrace les années 1970-1980 avec un basketteur et un footballeur, équipés d’un maillot bleu, couleur des sportifs jarnysiens.
- La dernière vignette représente le club de pétanque et notamment son rôle de formateur. On y voit un ancien transmettre son savoir à une petite fille. Cet ancien, c’est l’enfant du premier tableau et l’adulte du deuxième. C’est le fil rouge.
Équipements sportifs du lycée
La Région et la Ville collaborent afin que les équipements du Lycée soient mis à disposition des clubs jarnysiens et complètent ainsi le patrimoine municipal.
Ils sont composés : d’un gymnase, d’un mur d’escalade, d’une salle de boxe, d’un terrain synthétique…
Stade canin du bois du four
Terrain sportif dédié à l’éducation canine qui a été créé sur un ancien stade de football.
Terrain dédié à la pratique du modélisme
Installé avenue de Nancy
Piscine municipale à l’Aquapôle (C.C.-OLC)
La natation, c’est une longue histoire à Jarny. Elle s’incarne dans plusieurs équipements sportifs.
De Jarny PLAGE des années 50 à la construction de la 1ère piscine en 1960 (actuellement l’espace Gilbert SCHWARTZ)
Jarny plage est une baignade créée en 1950 sur l’Yron pour encourager le sport de la natation.
Une « vraie » piscine chauffante avec bains douches, balcon, tribune et buvette, est construite en 1960 en plein Centre-Ville. Elle a été fermée en 1996. Le bâtiment est réhabilité et accueille depuis une grande salle des fêtes (la salle Jean LURCAT), une structure petite enfance et des bureaux. Les travaux ont permis de conserver le patrimoine architectural du bâtiment de la piscine. Il est inauguré en 2007.
La ville a engagé en 2024 d’importants travaux de rénovation énergétique et de valorisation du site autour de l’Espace Gilbert Schwartz.
Pourquoi ce nom ?
Gilbert SCHWARTZ est né le 11 juillet 1911 à Armaucourt et il est mort le 31 décembre 1993. C’est un homme politique français. Il est maire de Jarny de 1965 à 1980 et député de Meurthe-et-Moselle de 1973 à 1978. Il est également connu pour son implication dans la résistance française lors de la Seconde Guerre Mondiale, ce qui lui a valu d’être déporté au camp de concentration nazi de Buchenwald.
Pour aller plus loin :
L’Aquapôle est initialement un projet de la Communauté de Commune du Jarnisy puis de celle d’OLC.
La Communauté de Communes du Jarnisy initie la construction d’une piscine intercommunale en 2005. Les travaux débutent en mai 2006.
Située chemin des Marcaires, l’Aquapôle du Jarnisy ouvre ses portes au public le 2 juin 2009. Il propose une zone sportive de 25m X 15m avec un fond mobile, une zone ludique avec une pataugeoire de 50m2, un bassin d’initiation de 100m2 avec rivière à courant, bain bouillonnant et banquettes massantes, un toboggan de 40m linéaire, une plage extérieure minérale de 357m2.
L’Aquapôle dispose d’une certification Haute Qualité Environnementale (HQE) car son impact sur l’environnement est limité, le confort ainsi que la santé de ses usagers sont pris en compte (bonne gestion des eaux de bassins et des eaux usées, accès à la lumière naturelle, économie d’eau, maitrise de la teneur en chlore etc.). Il bénéficie également du label Tourisme et Handicap, reconnaissance nationale délivrée en 2013 puis renouvelée en 2018 pour tous les types de handicap, grâce à des équipements spécifiques (plan, signalétique et casiers en braille, système de mise à l’eau avec un fauteuil adapté, cabine surdimensionnée, mains courantes apposées sur les murs…). Très peu de sites disposent du label Tourisme et Handicap pour les quatre types de handicap (moteur, mental, auditif et visuel) en Meurthe-et- Moselle.
L’Aquapôle répond aux attentes de tous les utilisateurs (grand public, scolaires, associations) quel que soit leur âge, leur niveau de pratique ou leur handicap.
De nombreuses activités sont pratiquées : natation, aquagym, aqua bike, jardin aquatique pour les enfants…
L’aquapôle est aujourd’hui gérée par la communauté de commune Orne Lorraine Confluences, née de la fusion de trois communautés de communes celle du Jarnisy, de Briey et de l’Orne
Un patrimoine humain inestimable
Nos mineurs :
L’Union Sportive du Jarnisy : des sections sportives sous une même bannière.
L’Union Sportive du Jarnisy, créée en 1953, est issue de fusions successives de plusieurs sociétés sportives qui fonctionnaient dans la première moitié du XXe siècle.
Il existe peu ou pas de documents sur les activités sportives à Jarny, dans le 1er premier quart du XX siècle. Cependant, on peut supposer qu’elles suivent l’évolution du mouvement sportif en France à cette époque. On voit surtout sur cette période le développement de plusieurs associations entre 1920 et 1950 qui vont forger le socle sportif jarnysien et donner naissance à l’USJ.
Pour aller plus loin sur l’évolution des mouvements sportifs.
Équipements culturels et patrimoine humain
Jarny est depuis toujours une ville, où la culture dans toute sa diversité, a une grande place. C’est une histoire commune et hors du commun pour une ville de sa taille.
JARNY est une ville culturelle et dispose d’un patrimoine construit avec les hommes et les femmes de notre territoire pour permettre toutes les pratiques et les diffusions : sa médiathèque, son musée numérique, son théâtre, la Compagnie du Jarnisy, son école de musique labellisée par le Département, ses animations musicales gratuites dans le parc du domaine de Moncel et au cœur de la ville ( Muzikales), ses expositions à l’espace Rachel Foglia, ses nombreux spectacles à la salle Jean Lurçat ou à l’EGP…
Espace Gérard PHILIPE
Justement, l’Espace Gérard Philipe (EGP) est né il y a 40 ans et fut une rampe de lancement du développement de la politique culturelle de la Ville.
En 1982, l’EGP est inaugurée par Henri Bezon, alors maire de Jarny, qui souhaitait faire de la valorisation de la culture en général, une véritable tradition. Décédé prématurément, son successeur, Michel Gilles, a nommé Jacky ZANARDO en 1984, adjoint à la culture. Le défi était immense, mais le terreau était là : des forces vives, des associations, une volonté partagée par tous de promouvoir l’émancipation des esprits, le vivre-ensemble, la découverte.
Théâtre Maison d'Elsa
En 2013, c’est la Maison d’Elsa qui est inaugurée et devient le vaisseau amiral de la politique culturelle Jarnysienne ; un lieu emblématique accueillant, innovant.
Le 6 juin 2008, Jacky ZANARDO et Rachel FOGLIA, son adjointe déléguée aux affaires culturelles, présentent un projet ambitieux et structurant pour la Ville. Il s’agit de créer un espace dynamique central, reliant le quartier Gare au quartier Centre : plus de 1 600 m2 pour une médiathèque et une salle de spectacle avec tous ses équipements.
Pourquoi ce nom ?
Maison parce que l’architecture du bâtiment rappelle la forme d’une maison et que le lieu se veut convivial et chaleureux, un espace où l’on se sent bien comme chez soi.
Elsa pour la référence à Elsa Triolet, nom de l’ancienne bibliothèque mais aussi et surtout d’une femme de lettres, brillante et engagée.
Pour en savoir plus sur le bâtiment :
Le projet est innovant, mêlant culture, inclusion et environnement.
La conception est originale et son profil est devenu reconnaissable de tous avec sa façade et sa toiture en cuivre, de même que ses grandes ouvertures qui amènent la lumière au cœur du bâtiment et le rendent si agréable.
Le projet est novateur dans sa globalité. Il inclut dès son origine une démarche HQE (haute qualité environnementale) au regard des enjeux retenus par la Municipalité. Les matériaux pour la construction et l’isolation sont durables, la toiture est végétalisée et l’ensemble inclut une éco-gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets.
L’accessibilité est totale et favorise l’accueil de tous les publics.
Des places de stationnement sont aménagées le long de l’avenue Patton et des parkings végétalisés sont créés à l’arrière de la Maison d’Elsa et de la salle Maurice Baquet, pour un total de 126 places.
L'espace Gilbert SCHWARTZ
L’espace Gilbert Schwartz est inauguré le 15 janvier 2007 en présence du Préfet de Meurthe-et-Moselle, des financeurs, d’anciens déportés et de la famille de Gilbert Schwartz.
L’ancienne piscine a été transformée en espace multi-activités :
- en rez-de-jardin : un pôle petite enfance (crèche multi-accueil Coccinelle et Relais Parents Assistantes Maternelles)
- en rez-de-chaussée : la salle des fêtes Jean Lurçat d’une capacité de 419 places
- au 1er étage : l’Inspection de l’Education Nationale installée auparavant à Briey
- au 2e étage : un pôle social avec le Centre Intercommunal d’Action Sociale dont le Service de Soins Infirmiers à Domicile ainsi que des permanences de partenaires extérieurs (CAF, Mission locale…).
L’histoire du bâtiment a été respectée et valorisée grâce au maintien d’éléments architecturaux qui rappelle son passé. L’ancien parquet de la salle Jean Lurçat a été conservé dans les nouveaux bureaux du second étage. Les gradins, les piliers et les banquettes en mosaïque, vestiges de la piscine, ont conservé leur place dans la nouvelle salle Jean Lurçat. Ainsi, Jarny reste fidèle à son passé tout en s’adaptant aux besoins actuels de la population.